mercredi 17 décembre 2008

Le train quel bonheur…

A quelques jours des départs en vacances et donc d' éventuels voyages en train, voici une petite chronique que j'ai écrit il y a de ça quelques mois...

Et oui, je fais partie de ces personnes qui prennent le train plutôt que la voiture. Enfin, pour les longs trajets. Il faut dire que c’est une solution économique car mon mari et moi avons le droit à des tarifs préférentiels. Mais j’avoue volontiers que chaque voyage se transforme souvent en enfer. Le TGV par exemple, miracle de la civilisation moderne. Si celui-ci n’avait pas des allures de boite à sardines ! Il vaut franchement mieux laisser ses jambes dans la valise avant de monter. Et pourtant, j’ai été fabriquée en modèle miniature. Et je ne parle pas des fameux « carrés ». Cette fois-ci vous partagez le même espace pour deux. Choisissez à droite ou à gauche et ne bougez plus !

Je crois que s’il n’y avait que ça, ce serait presque le bonheur. Mais une fois installé, vous partagez plusieurs heures avec d’autres passagers pas toujours franchement bien élevés. Il faudrait appeler la super nounou… Passons sur le gentil monsieur qui ronfle plus fort que le dernier tremblement de terre du Japon mais qui à sa décharge ne l’a peut être pas choisi, celui dont l'hygiène corporelle laisse à désirer et qui dégage parfois des senteurs des plus odorantes. L’adorable bambin pour qui déjà deux heures de trajet enfermé dans un couloir étroit parait une éternité et qui, au choix, hurle ou pleure.(j'attends de voir ce que ça donnera avec la mienne...) Les pires seront sûrement ceux qui ont la bougeotte et passent leur temps à faire des allers-retours entre les toilettes ou le wagon bar. Si par malheur vous êtes dans le wagon juste avant celui du bar, vous aurez le bonheur de les voir tous défiler et qui ont la franche délicatesse de déambuler en s’agrippant aux fauteuils un peu souples et vous font balancer tout le corps à chaque passage. Une sorte de rocking-chair dans le train. Sauf que la tête en prend un coup et que vous finissez avec un mal de crâne carabiné. Il vaut mieux éviter les places à côté de la porte car vous aurez de surcroit la chance de l’entendre s’ouvrir toutes les cinq minutes. Voire, comme je l'ai déjà vécu, de vous faire marcher dessus par celui pressé de retrouver ses affaires et qui est bloqué par cette file d'attente devant la porte de sortie, vingt minutes au moins avant l'arrivée.

Oui, j’ai tout expérimenté dans le train. Mes voyages ont été catastrophiques ou un peu moins. Pourtant, nous sommes encore nombreux à le choisir comme mode de transport. Pour des motifs plus ou moins différents.


1 commentaire:

  1. Bon ça va,ma fille a été sage dans le train. Ca l'aurait pas fait après cette chronique....

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